L’idée peut surprendre, mais certains rêvent d’ouvrir leur propre supérette et en devenir le gérant dès leur tendre enfance. Cette profession assouvit la passion pour les contacts humains et la préférence pour un métier en voie de disparition. Si vous appréciez le son de la caisse enregistreuse et les senteurs mêlées des marchandises hétéroclites, cet article est pour vous.
Pas de qualification spécifique pour ouvrir une supérette
Commençons par une bonne nouvelle : il n’y a pas de diplôme requis ni de formation en particulier à suivre pour ouvrir un petit commerce. Cela dit, vous devriez disposer d’un certain nombre de notions en gestion et droits pour pouvoir tenir les rênes d’une supérette. Il faudra des bases sur la législation belge concernant la consommation. La connaissance des réglementations sanitaires régissant le métier et la maîtrise de la démarche pour obtenir une licence de vente d’alcool font partie du minimum. Il faut aussi vous faire aider pour choisir le statut juridique de votre entreprise. Informez-vous sur l’imposition et tout le côté administratif. Un véritable plan d’affaires est nécessaire si vous envisagez d’emprunter de l’argent à la banque.
Franchisé ou indépendant, le magasin requiert un lourd investissement
Il existe deux choix distincts pour devenir gérant-propriétaire d’une supérette. La première option revient à créer votre propre magasin. La totalité de l’investissement sera à votre charge. Vous supportez seul les dépenses pour le rayonnage, les présentoirs et les équipements frigorifiques. Il faudra aussi sélectionner les meilleurs fournisseurs. En récompense, vous avez la liberté de baptiser votre petit commerce du nom qui vous convient. L’autre moyen consiste à ouvrir une franchise. Vous contactez une enseigne dans la grande distribution. Cette maison mère se charge de vous former, de financer la majorité des installations et de fournir un stock initial. En contrepartie, vous êtes le gérant, mais vous devriez vous plier à une liste de règles strictes.
Il faut toujours un investissement de départ
Que vous optiez pour le commerce indépendant ou la franchise, il faut disposer d’un apport initial conséquent. L’enseigne qui accepte de collaborer avec vous va même imposer des sommes à investir. Si vous ouvrez une épicerie dans un village de 1500 habitants, comptez 20 000 € de contributions personnelles. Il faudra 5 fois plus si vous financez tout par vos propres moyens. Une supérette franchisée devrait vous coûter 70 000 € d’apport. Sachez qu’il faudra générer un certain chiffre d’affaires dans les deux ans qui suivent l’ouverture. Pour une grande surface, les marques commerciales exigent entre 5 et 15 millions d’euros pour 24 mois.
Tout est dans le choix de l’emplacement et le merchandising
Le succès de votre supérette dépend de divers paramètres, mais l’emplacement reste primordial. Il faut s’implanter dans un lieu qui se rapproche au mieux de votre cible. C’est le cas de l’épicerie Superette-nataneli.be. La taille du magasin, l’assortiment dans les rayons et les types de marchandises dépendent de la clientèle visée. Si vous êtes dans une petite bourgade, commencez par un nombre limité de produits. Contentez-vous de l’essentiel pour les habitants afin de ne pas engorger votre local de 150 m2. Avec 400 m2, il faut 1500 références. Une supérette qui offre de tout doit proposer jusqu’à 5000 articles distincts.